La disparité de genre : un coût de 95 milliards de dollars par an pour l’Afrique subsaharienne

Selon une étude récente, la disparité de genre coûte chaque année à l’Afrique subsaharienne la somme colossale de 95 milliards de dollars. Cette situation a des conséquences économiques désastreuses pour les entreprises dirigées par des femmes, qui sont confrontées à un déficit d’accès au crédit de 320 milliards de dollars au niveau mondial, en dépit d’un taux de défaut inférieur à celui des entreprises dirigées par des hommes.

Cependant, l’étude révèle également que les entreprises africaines qui encouragent la participation des femmes au sein de leur comité exécutif ont un excédent brut d’exploitation 14% plus élevé que la moyenne. En effet, les femmes représentent un atout majeur pour l’économie, car elles investissent une grande partie de leurs revenus dans l’éducation, la santé et l’alimentation de leurs enfants. Dans les pays en développement, ce sont souvent les femmes qui constituent le vecteur principal de développement économique et social.

Ces résultats montrent que la promotion de l’égalité de genre est un enjeu économique majeur pour l’Afrique subsaharienne et pour le monde entier. Les entreprises qui encouragent la participation des femmes au sein de leur comité exécutif bénéficient d’un avantage concurrentiel certain, tandis que les gouvernements ont tout intérêt à investir dans l’éducation, la santé et l’émancipation des femmes, afin de favoriser le développement économique et social de leur pays.

USD 95B

La disparité entre les genres coûte chaque année 95 milliards de dollars à l’Afrique subsaharienne.

USD 320B

Au niveau mondial, les entreprises dirigées par des femmes sont confrontées à un déficit d’accès au crédit de 320 milliards de dollars, malgré un taux de défaut inférieur.

90%

Dans les pays en développement, les femmes investissent 90% de leurs revenus dans l’éducation, la santé et l’alimentation de leurs enfants, constituant ainsi un vecteur efficace de développement économique et social.

14%

En Afrique, les entreprises dans le top quartile par rapport à la représentation des femmes dans les comités exécutifs ont un excédent brut d’exploitation 14% plus élevé que la moyenne.

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